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Tétouan : ouverture des Journées de l’orientation

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La 18ème Caravane des Journées de l’orientation scolaire, universitaire et de l’entrepreneuriat a été lancée jeudi à Tétouan, avec au programme plusieurs activités placées sous le thème “l’orientation : un pas, un projet”.

Cet événement, organisé par le groupe Orientation Carrefour sous l’égide du ministère de l’Education nationale et de la formation professionnelle, sillonnera par la suite plusieurs villes du Maroc avec pour objectif de mettre l’accent sur le rôle prépondérant de l’orientation scolaire pour la réussite de l’élève et de l’étudiant.

Selon les organisateurs, cette initiative traduit aussi la volonté des responsables du secteur de traiter les questions de l’orientation scolaire et en particulier de la formation professionnelle selon une approche moderne, en phase avec les Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI en faveur de l’accompagnement des jeunes dans la mise en place de leurs projets professionnels, tout en prenant en considération les besoins du marché de l’emploi et des grands chantiers que connait le Maroc.

Dans une déclaration à la MAP, le directeur d’Orientation Carrefour, Mustapha Faiq, a indiqué que cette édition connait la participation de 30 exposants, représentant des établissements publics et privés, des universités, des écoles supérieures et des établissements de la formation professionnelle, ajoutant que ces journées offrent l’occasion aux étudiants de collecter les informations et données nécessaires à une bonne orientation scolaire et universitaire, pierre angulaire du système de l’enseignement et condition primordiale pour sa réussite.

Quelque 11 mille personnes sont attendues pour cette première escale des Journées de l’orientation scolaire, universitaire et de l’entrepreneuriat, qui prévoit, tout au long de trois jours, des conférences et tables-rondes animées par des experts et spécialistes de l’orientation scolaire, de l’enseignement et de la formation professionnelle.

Après Tétouan, la caravane de ces journées doit se rendre à Kénitra, Errachidia, Nador, Fès, Oujda, Rabat, Casablanca, Tanger, Mohammedia, Essaouira, Khémisset, Meknès, Larache et Agadir.

LNT/MAP


Leoni signe 3 convientions avec le ministère de l’Education

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Trois conventions d’exécution pour la réalisation d’un programme de formation par apprentissage dans le secteur de l’automobile, ont été signées, jeudi à Rabat, entre le ministère de l’Education nationale et de la formation professionnelle et le Groupe Leoni Maroc, leader dans le domaine des câbles et faisceaux de câbles.

Il s’agit d’une convention cadre pour le développement de la formation par apprentissage dans le secteur automobile, une convention d’exécution pour le site de Leoni Bouskoura et un accord de mise en œuvre des opérations de validation des acquis de l’expérience professionnelle (VAEP) au profit des salariés du Groupe.

La convention cadre vise à répondre aux besoins du Groupe Leoni en main d’œuvre qualifiée par la création de deux centres de formation par apprentissage intra-entreprises (CFA-IE) à Bouskoura et Ain Sebâa au profit de 4290 jeunes à l’horizon 2018 dans les sites de production relevant du Groupe ou dans les entreprises partenaires. Le programme retenu démarrera dès février 2014.

La mise en œuvre de cette convention s’inscrit, également, dans le cadre de la politique du ministère visant à consacrer le milieu du travail comme espace privilégié d’acquisition des compétences et à renforcer les relations de partenariat avec les professionnels, afin d’ouvrir de nouveaux parcours de formation aux jeunes qui n’accèdent pas aux établissements de formation professionnelle en leur garantissant, ainsi, une insertion professionnelle dans le secteur automobile.

Par ailleurs, l’exécution de l’accord de mise en œuvre des opérations de VAEP au profit de 200 salariés du Groupe à l’horizon 2017, permettra de favoriser leur promotion professionnelle et d’améliorer, par la suite, la compétitivité des entreprises.

Ainsi, la VAEP constitue une nouvelle voie d’accès à un diplôme ou un titre, en dehors du système de formation initiale ou classique.

Dans une déclaration à la presse, le ministre délégué auprès du ministre de l’Education nationale et de la formation Professionnelle, M. Abdelaâdim Guerrouj, qui a coprésidé avec M. Adel Ben-Khaled, directeur général du Groupe Leoni Maroc, la cérémonie de signature de ces conventions, a souligné l’importance de ces accords dans la formation d’un nombre important de jeunes au cours des quatre années à venir et leur insertion au sein du Groupe.

Pour sa part, M. Adel Ben-Khaled a affirmé que le Groupe partage parfaitement la vision de SM le Roi Mohamed VI, qui a appelé à encourager le citoyen marocain à parachever sa qualification et à affiner ses connaissances pour pouvoir travailler dans les nouveaux métiers du Maroc, qui accusent un grand déficit en main d’œuvre qualifiée tels que ceux de la construction automobile.

Dans cette optique, le directeur a ajouté que le Groupe Leoni a l’intention de participer activement au programme de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) et être un acteur de l’insertion professionnelle des jeunes déscolarisés dans des multiples disciplines, afin de favoriser le développement des communes et lutter contre l’exclusion sociale dans les quartiers urbains défavorisés.

Il a, également, indiqué que Leoni Wiring Systems est le premier câbleur à avoir investi au Maroc, soulignant que l’entreprise y est présente depuis 1971 et compte actuellement cinq sites.

Il a, en outre, précisé que “le Groupe Leoni a choisi le Maroc pour être un important pôle de production et de recherche”, notant qu’en plus de ses sites de production, l’entreprise a installé à Casablanca le centre de recherche et de développement en matière de câblage automobile de la région du Maghreb.

Le responsable du Leoni n’a pas manqué de signaler que la société ne cesse de déployer des efforts pour contribuer à l’édification d’un Maroc développé, qui, de l’avis de nombreuses instances internationales, assure un climat des affaires serein et stable.

LNT/MAP

L’ISESCO et l’ARADO signent un mémorandum d’entente à Rabat

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ISESCO

L’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO) et l’Organisation arabe pour le Développement administratif (ARADO) ont signé, jeudi à Rabat, un mémorandum d’entente portant sur le renforcement de la coopération dans les domaines d’intérêt commun.

Ce mémorandum a été signé par les directeur généraux de l’ISESCO et de l’ARADO, Abdulaziz Othman Altwaijri et Refat Alfaouri respectivement, au terme de la cérémonie de remise de la 5ème édition du Prix du Royaume d’Arabie Saoudite pour la gestion environnementale.

L’accord prévoit le renforcement de la coopération entre les deux organisations à travers la tenue de colloques, de réunions, de stages de formation et d’ateliers et l’élaboration, la traduction et la publication de recherches et d’études portant sur les domaines d’intérêt commun, notamment la mise à niveau des ressources humaines.

Aux termes de ce mémorandum, les deux parties s’engagent également à l’élaboration de guides de formation, au développement des services administratifs électroniques et à l’octroi de prix d’encouragement et de bourses d’étude.

A cette occasion, M. Altwaijri a indiqué que la signature de cet accord reflète l’interaction institutionnelle visant la consolidation des plans de développement dans le monde arabo-islamique, chacun de sa position et ses attributions et le soutien aux efforts créatifs en matière de développement durable.

Pour sa part, M. Alfaouri a souligné l’importance de la mise en place des programmes et projets à même de réaliser le développement durable tout en veillant à assurer la protection de l’environnement et l’équilibre écologique.

LNT/MAP

Université Al Akhawayn d’Ifrane : L’ONU au format lycéen !

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université ifrane

A Ifrane, les 11 et 12 janvier 2014, l’Université Al Akhawayn organise la seconde édition du « High School Model United Nations » en collaboration avec le club Model United Nations et la Faculté des Humanités et des Sciences Sociales. Le programme comprend une intervention de Son Excellence Mohamed Belmahi, ancien ambassadeur du Maroc au Royaume Uni.

A cette occasion, 115 élèves de 22 lycées des villes de Fès, Meknès, Rabat, Salé, Casablanca et Ifrane auront l’opportunité de participer à l’une de quatre commissions:

 l’Organisation Mondiale de la Santé,
 la Ligue Arabe,
 le Conseil des Droits de l’Homme,
 le Conseil de Sécurité.

Ces commissions débattront respectivement des thèmes suivants : Sensibilisation au VIH/SIDA, la guerre en Syrie, la Crise du Mali et l’éducation des jeunes dans les pays du tiers monde

La simulation des Nations unies est une occasion pour les élèves et les étudiants de se familiariser avec le fonctionnement des organisations internationales et de débattre des évènements internationaux en jouant le rôle de représentants de pays membres.

LNT

Novartis, géant pharmaceutique, impliqué dans un scandale de corruption

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Le géant pharmaceutique suisse Novartis fait l’objet de poursuites aux Etats-Unis où la justice l’accuse d’avoir versé des pots-de-vin en vue de doper les commandes d’un médicament destiné à faire baisser le fer dans le sang.

Les autorités américaines soupçonnent Novartis de s’être arrangé avec la société BioScrip, basée à New York, pour stimuler les ventes d’Exjade après avoir constaté les effets secondaires dangereux de ce médicament, ce que vient de démentir le groupe bâlois dans un communiqué.

“Nous avons travaillé avec BioScrip pour s’assurer qu’il disposait des informations nécessaires pour contacter ses patients”, a assuré la compagnie helvétique dans un communiqué, ajoutant que la société avait contacté les patients “selon son propre protocole”.

D’après la justice américaine, des employés de BioScrip auraient passé des milliers d’appels téléphoniques à des patients afin de les encourager à reprendre de l’Exjade, tout en “minimisant les effets secondaires du médicament”.

Dans la foulée, la société new-yorkaise a conclu un accord avec les autorités US lui permettant d’éviter toutes poursuites judiciaires en contrepartie de 15 millions de dollars pour compenser les surcoûts supportés par les systèmes fédéraux d’assurance maladie.

Ce n’est pas la première fois que le géant pharmaceutique suisse se trouve accusé de corruption aux Etats-Unis. En avril 2013, le Département américain de la justice avait déposé plainte contre Novartis, l’accusant d’avoir corrompu des médecins. Il lui reprochait d’avoir causé des millions de dollars de remboursements pour des prescriptions douteuses de médicaments.

Par ailleurs, Novartis est également sous le coup d’une plainte du ministère de la santé japonais “pour publicité mensongère” sur un médicament contre l’hypertension comme l’a affirmé la filiale nippone du groupe.

La filiale nippone Novartis Pharma fait l’objet d’enquêtes depuis que deux universités japonaises ont révélé, il y a des mois, suspecter des maquillages d’informations visant à exagérer l’efficacité de ce médicament, Diovan, présenté efficace contre les angines de poitrine et attaques cérébrales. Ce médicament génère au Japon plus de 960 millions de dollars de recettes annuelles.

LNT/MAP

L’auto-avortement par les plantes : une méthode de substitution dangereuse

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Lorsqu’il s’agit d’évoquer les méthodes d’avortement au Maroc, le recourt aux plantes tend à s’imposer comme un substitut au curetage et autres techniques douteuses pratiquées au sein des cliniques et des hôpitaux. Situé tout près du palais royal de Casablanca, le souk de Joumia s’affiche comme l’un des visages populaires de la capitale économique marocaine. Une vingtaine d’échoppes s’y côtoient et offrent une large gamme de plantes aux propriétés abortives. Parmi elles figure la badiane japonaise, un fruit censé déclencher les premières contractions. Pour seulement 50 DH, les femmes souhaitant avorter peuvent se doter d’une quinzaine de plantes qu’il suffira de faire infuser pendant plusieurs heures. Bien que leurs tarifs écrasent de loin la concurrence -il faut compter entre 1 000 et 15 000 DH pour subir une intervention effectuée par un médecin-, ces préparations, dont la fiabilité laisse à désirer, déguisent bien souvent de graves complications : malformations fœtales, réactions proches de l’épilepsie, hémorragies, lourdes fièvres ou encore infections. De même, la santé mentale et l’équilibre psychologique de ces femmes vacille. Les grossesses non-désirées, auxquelles viennent s’ajouter les avortements clandestins et, parfois même, la stérilité, cultivent l’opprobre et le déshonneur dont ces jeunes filles sont victimes.

Faut-il légaliser l’avortement ?

Compte tenu des dérives sanitaires et sociales qui encadrent l’interruption volontaire de grossesse (IVG), l’assouplissement des articles 449 et 458 du code pénal –qui prévoient des peines de prison jusqu’à 20 ans pour des personnes favorisant un avortement- est-il envisageable ? Tiraillés entre la quête de modernité et l’influence exercée par l’Islam et le poids des traditions, nombre de Marocains semblent toutefois fléchir du côté des principes religieux et moraux : «L’islam interdit formellement l’avortement, alors oui, je suis contre. Pour moi, il n’y a pas à discuter. A partir du moment où Dieu a donné la vie, il n’y a aucune raison de la reprendre», assène Araber, 47 ans. «Ce n’est pas parce qu’il s’agit d’un enfant qui n’a pas été voulu qu’il faut avoir recourt à l’avortement. Lorsque la santé de la femme est en danger, d’accord. Mais sinon, il faut assumer. On n’enlève pas la vie d’un être humain sous prétexte d’un accident», soutient également Bendahmane, 58 ans. «Pour moi, c’est inconcevable. Supprimer une vie humaine, c’est quelque chose que je ne comprends vraiment pas», poursuit Abir, 21 ans. Plus rares, des réactions mitigées se font tout de même entendre : «Ca dépend… Bien sûr, s’il y a des risques pour la santé de la femme, je ne suis pas contre. Si j’étais à la place d’une jeune femme qui n’a pas les moyens financiers d’élever seule son enfant, alors peut-être que j’avorterai», se justifie Amine, 28 ans. 600 cas d’avortements clandestins sont recensés chaque année au Maroc. Malgré les réticences d’une grande partie des Marocains, le débat est inévitable.

SP

Justice : Art. 475, une victoire qu’Amina Filali a payée de sa vie

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C’est fini, les violeurs ne pourront plus épouser leurs victimes. La commission de la Justice, des droits de l’homme et de la législation à la Chambre des représentants a voté, le 8 janvier, à l’unanimité, la suppression de l’alinéa 2 de l’article 475 du Code pénal. Les défenseurs des droits humains, les féministes, et généralement toutes les personnes qui raisonnent, un tout petit peu, en considérant la femme comme un être à part entière, une personne, une citoyenne, qui a des droits et des obligations, au même titre que l’homme, viennent de remporter une nouvelle victoire dans la longue bataille des droits de la Femme. C’est surtout une victoire de la société marocaine, qui vient d’ajouter une autre petite pierre à l’édifice de la démocratie.

Décrié avec virulence, suite à l’affaire d’Amina Filali, l’art 475 permettait au violeur d’épouser sa victime, un subterfuge pour échapper à une poursuite judiciaire.  De nombreuses voix se sont élevées pour dire qu’il s’agit d’une législation de la honte, voire de la mort, suite au drame d’Amina. Cette ferme mobilisation a fini par payer. Mais encore une fois, si les mentalités ne suivent pas, ce sera une énième loi que l’on aura promulguée sans vraiment être sûr qu’elle sera appliquée. En plus de la suppression de  l’alinéa 2 de l’article 475, d’autres amendements ont été proposés pour dissuader tout délinquant sexuel ou manipulateur de passer à l’acte. « Si une relation sexuelle, même consentie, s’ensuit de l’enlèvement ou du détournement, la peine pourrait atteindre dix ans », explique le ministère, ajoutant qu’ « en cas d’attentat à la pudeur, elle atteindrait 20 ans, alors qu’en cas de viol, le coupable pourrait être puni d’une réclusion de 30 ans».

Ce nouveau dispositif nous renvoie à l’article 486 du Code pénal, lequel stipule un emprisonnement de 10 à 20 de prison, lorsque « le viol a été commis sur une mineure, sur une handicapée mentale, sur une incapable, sur une personne connue pour ses facultés mentales faibles ou sur une femme enceinte ». On constate de grandes similitudes avec les nouvelles dispositions. Les articles 487 et 488 vont dans le même sens, la réclusion allant de 5 à 10 ans dans pratiquement tous les cas d’abus sexuel, mais les juges ont, dans l’écrasante majorité des cas, recours à l’article 475, quand notamment la victime est célibataire et mineure.

Tout cela pour dire encore une fois, qu’il ne suffit pas de légiférer ; nos magistrats devraient être sensibilisés à ces questions. Amina Filali étant une mineure, le juge aurait pu user de l’article 486. Il a choisi la facilité, pour éviter la prison à l’accusé, ou pour sauver l’honneur de la famille, qui sait ? Dans ce genre d’affaires, le culturel et le juridique se chevauchent parfois, pour déboucher sur des drames. Le cas d’Amina Filali a été extrêmement violent, mais de nombreuses victimes de cette mentalité, comme Amina, vivent également des drames. Elles n’ont peut-être pas eu le courage ou le désespoir de passer à l’acte, pour mettre fin à leur souffrance. Mais elles vivent au quotidien, enfermées dans leur douleur, faute d’alternative. Une douleur qui finit un jour ou l’autre par éclater sous diverses formes (enfants battus ou abandonnés, drames familiaux, addiction, …)

Alors est-ce une victoire ? Oui, c’en est une. Mais il faut rester vigilant et poursuivre le combat. Celui-ci doit aujourd’hui être focalisé sur le mariage des mineures, dont le nombre de cas est passé de 30.000 en 2008 à plus de 35.000 en 2010. Alors que le Code de la famille l’interdit dans son article 19, pour l’autoriser juste après dans les articles 20 et 21.

Leila Ouazry

 

 

Le commerce équitable au profit des petits producteurs !

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Le commerce équitable est une grande opportunité pour changer les modes de production et de consommation. Il contribue également au développement durable, en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant  aux petits producteurs et travailleurs marginalisés, un revenu décent et une meilleure qualité de vie.

Dans le cadre du développement de l’économie solidaire, Maroc Taswiq a mis en place un concept de points de vente exclusivement au profit des coopératives des petits producteurs agricoles marocains.

Le but est de faire prendre conscience aux consommateurs de l’effet négatif du commerce international sur les producteurs, pour qu’ils exercent leur pouvoir d’achat de façon positive.

Trois magasins ont déjà ouvert à Casablanca, Mohammedia et Agadir. Ce concept original tend à valoriser les produits des coopératives en mettant en place des systèmes qualité qui sont reconnus à l’échelle internationale.

En effet, le développement de magasins solidaires est très important dans ce processus de valorisation des produits du terroir.

L’espace qui se situe avenue des FAR, à Casablanca, propose un énorme choix de produits cosmétiques (savon à base de cactus, huile de figues de barbarie, shampooing à l’eau de rose, crème à l’huile d’argan…), mais aussi alimentaire (dattes, confitures et sirop, couscous et céréales, safran, des huiles à base de plantes…).

Les prix varient selon la rareté du produit proposé, mais restent très corrects pour un commerce censé être solidaire.  On peut aussi bien y trouver du miel à 20 Dh comme à 180 Dh… Il y en a pour toutes les bourses!

 

Plus de 500 coopératives…

Aujourd’hui, Maroc Taswiq collabore avec plus de 500 coopératives, dont les produits sont commercialisés dans des magasins spécialisés, aussi bien au Maroc qu’à l’international.  En effet, vendre des produits du terroir est l’une des grandes priorités de Maroc Taswiq, qui a mis en place des sites web avec plus de 300 produits cosmétiques et plus d’un millier de produits alimentaires.

Cette initiative permet aujourd’hui à plusieurs petits producteurs, qui vendaient leurs produits uniquement dans leur région sans aucune publicité possible, d’avoir accès au marché national, d’obtenir aussi  un meilleur prix et une continuité dans la relation commerciale.

Sur ces sites qui opèrent en 4 langues (arabe, français, anglais et espagnol),  Maroc Tawiq propose des ventes au détail et en gros. On y trouve une multitude de produits de l’économie sociale et solidaire, issus des coopératives des petits producteurs marocains : produits de terroir marocain, produits bio, produits du commerce équitable… qui sont présentés sur les différentes plates-formes électroniques d’e-commerce à des particuliers ou à des entreprises en tant que clients finaux.

Les sites e-commerce proposent également des informations sur les produits élaborés par les différents fabricants, ainsi qu’un système de passation de commandes et de paiement en ligne.

 

Une consommation responsable

Les paysans et campagnards ont besoin de vivre dignement de leur travail.

Souvent isolés des grandes villes, ils n’ont pas toujours les outils nécessaires pour transformer leurs produits, ni les moyens de transport. Ils manquent aussi d’informations sur les marchés et l’évolution des prix.

La consommation des produits provenant de filières de commerce équitable est le début  d’une consommation responsable qui permet de rééquilibrer les échanges Nord-Sud.

Cet acte, d’apparence simple, permet un meilleur développement pour les producteurs défavorisés, en particulier les femmes qui travaillent durement dans les coopératives régionales pour subvenir aux besoins de toute une famille.

A.L.


Colloque à Marrakech sur “la réforme du système de santé maghrébin”

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Le Conseil ministériel maghrébin de la santé, dont les travaux ont pris fin jeudi à Tripoli, a décidé de tenir, les 25 et 26 janvier à Marrakech, un colloque sur “la réforme du système de santé maghrébin”.

Ce colloque vise l’échange des expertises et des expériences et la mise en place des orientations futures des politiques de santé dans les pays membres et leur permettre de bénéficier réciproquement des grandes réformes menées au niveau des pays de l’Union maghrébine et celles en cours, indique un communiqué final du Conseil.

Le Conseil ministériel maghrébin de la santé a salué les efforts du ministère marocain de la santé en vue de tenir ce colloque et garantir sa réussite et la réalisation de ses objectifs, appelant la commission technique, chargée du suivi et de la mise en œuvre des recommandations du Conseil, à élaborer une vision pour développer son action à la lumière des propositions des pays membres et la présentation des résultats du dialogue au colloque de Marrakech.

Le Conseil a également salué la proposition du Maroc de tenir un autre colloque au cours de cette année sur la “santé reproductive” qui constituera une occasion pour échanger les expériences et examiner les moyens de mettre en place une stratégie maghrébine unifiée dans ce domaine.

Le Maroc a été représenté aux travaux de cette réunion par l’inspecteur général du ministère de la Santé, Lahcen Chtibi et l’ambassadeur du Royaume à Tripoli, Mohamed Belaich.

LNT/MAP

Vers l’ouverture à Kénitra d’un centre régional des enfants diabétiques

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Un Centre régional des enfants diabétiques, en chantier depuis 14 ans, vient de voir le jour à Kénitra et sera opérationnel très bientôt, ont annoncé samedi à Kénitra les responsables locaux du Lions club.

Les locaux du Centre, construit par le Lions club avec la contribution de l’INDH, ont été visités samedi par une délégation du Lions club Maroc, conduite par son gouverneur Kamal El Himdy.

Le Centre qui portera le nom de Feue Nezha Amini, qui avait beaucoup milité pour la concrétisation de ce projet, est construit sur une superficie d’environ 960 mètres carrés dont 600 mètres carrés bâtis. Il comprend, au rez-de-chaussée, une salle d’attente, une salle de réunion, une salle de formation, une autre de consultation, un bureau du médecin et des sanitaires et, en étage, un secrétariat, deux bureaux et une salle de réunion.

Le Centre, a expliqué le Dr. Idrissi Moulay Ahmed, secrétaire général de Lions club Maâmora de Kénitra, était en chantier depuis 14 ans par manque d’apport financier et l’absence de mécènes importants. Ses travaux ont été achevés, aujourd’hui, grâce à une contribution de l’INDH, a-t-il ajouté.

Le centre va dispenser ses services aux enfants diabétiques nécessiteux de la région du Gharb-Chrarda-Beni-Hssen en leur fournissant des consultations, de l’insuline et le suivi nécessaire. Il sera aussi ouvert, dans le cadre d’un partenariat avec le Lions club Maâmora, aux membres de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc, dont le siège est à Kénitra, a indiqué Dr. Idrissi Moulay Ahmed qui assure la présidence de cette association.

Le gouverneur du Lions club Maroc, Kamal El Himdy, a, à cette occasion, exprimé la disposition du Lions club Maroc à fournir toute l’aide nécessaire pour le démarrage du centre, notamment en ce qui concerne le montage des dossiers pour trouver des financements éventuels pour son équipement et son fonctionnement.

LNT
Crédits MAP

Education : L’Ecole des Parents arrive à Casablanca

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L’arrivée d’un bébé est toujours synonyme de joie et de bonheur. Si les premiers jours peuvent s’avèrer un peu délicats pour les jeunes parents, ceux-ci finissent par apprendre les bons gestes. Car c’est de cela qu’il s’agit au tout début. On apprend comment allaiter, comment donner le bain, comment changer les couches, comment donner un biberon, … Des gestes, a priori, mécaniques, mais il n’empêche que chaque geste est enveloppé dans un écrin de douceur et de tendresse, chaque conatct est une révélation d’amour. Cependant, au fur et à mesure que le temps passe, et il passe très rapidement, les choses ont tendance à se compliquer. Et chaque étape de la vie d’un enfant a ses spécificités, ses problèmes, …

Les tâches se corsent dès que bébé quitte son maxi-cosy pour s’essayer à la marche. C’est la grande aventure des premiers pas pour parents et bébé. La vigilance doit être multipliée par mille. Bébé a envie de découvrir cet univers qu’il a scruté pendant plusieurs mois, sans pouvoir y toucher. Et là, il se sent «maître» de ses gestes, il est content, hyper excité de se mouvoir, d’être «indépendant», même s’il ne tient pas encore son équilibre. Ce qui amplifie les craintes des parents. C’est le début des «non, il ne faut pas toucher», «non, c’est dangereux», «non ce n’est pas pour bébé», ….

Et plus le bébé grandit,  plus les règles s’installent, et plus les récalcitrances apparaîssent. Et c’est là, où ça devient super compliqué.

Si la tâche peut sembler simple pour certains parents, pour d’autres elle est très ardue. Nous sommes confrontés au quotidien à des situations, qui peuvent parfois être très difficiles : Désobéissance, provocations, crises de larmes, non respect des règles, caprices, … Bref, parfois on perd le contrôle. Certains parents ne savent pas, où se situent les limites. Est-on trop permissif, ou trop laxiste ? Sommes-nous de bons parents ? Quand faut-il punir un enfant, et comment le punir ? Un tas de questions nous taraudent, nous avons beau lire, chercher, poser des questions autour de nous, nous n’avons pas des réponses à tout. C’est dire qu’être parents ne s’improvise pas, c’est un métier qui s’apprend.

Ghita Alami, psychologue clinicienne, spécialiste enfant-ado et parent, vient de lancer, «L’école des parents», une première au Maroc. Elle nous en parle dans cet entretien.

LO

 

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«Le métier de parents ne s’improvise pas !»

 

La Nouvelle Tribune : Vous êtes à l’origine, de «l’Ecole des parents», une initiative novatrive. En quoi consiste ce concept ?

Ghita Alami : Comme son nom l’indique, c’est une formation qui s’adresse à tous les parents. Les papas aussi bien que les mamans. C’est une formation qui englobe tous les aspects de la psychologie de l’enfant. Etalée sur plusieurs mois, à raison d’un atelier par mois, cette formation ambitionne de donner aux parents les outils nécessaires pour mener à bien, au quotidien, leur mission de parents. Durant, chaque atelier, d’une durée d’une journée, on va étudier tous les aspects psychologiques de l’enfant par tranche d’âge. On démarre le 15 février, avec une formation qui concerne les 0-3 ans et on enchaîne jusqu’à 18 ans. Donc, durant la formation, on va étudier tout le développement psychologique, psycho-affectif et cognitif de l’enfant. Plusieurs thèmes seront abordés selon l’âge et les problèmes rencontrés.

 

Concrètement, qu’est-ce à dire ?

On va voir comment se développe l’enfant, comment se développe la relation parents-enfants, ce qui est normal et ce qui ne l’est pas. On va également s’intéresser à l’aspect comportemental. Les matinées seront consacrées au volet téhéorique, et l’après-midi, sera conscaré aux questions réponses, aux études de situations, etc. L’objectif étant de développer des compétences parentales, de parler des difficultés de parents et de trouver des réponses adaptées, à terme. On va essayer d’apporter le maximum de réponses pratiques. Ce ne sera pas être du prêt à porter, mais du prêt à penser. A partir du moment où les parents vont étudier eux-mêmes comment fonctionne un enfant dans sa tête, qu’est-ce qui est normal par rapport à son âge, par rapport à son intélligence, les réponses vont venir d’eux.

 

De quoi est née cette volonté de créer l’Ecole des parents ?

De par mon travail, j’ai remarqué qu’il y avait d’importants troubles chez certaines personnes, qu’on aurait pu éviter si les parents avaient connaissance et conscience du développement de l’enfant. Certains parents peuvent avoir des comportements inadmissibles, mais qui pensent que c’est normal. Ils ne le font pas avec l’intention de nuire, ou par méchanceté, mais par ignorance. Au bout du compte, je me suis dit il y a quelque chose à faire pour changer les choses. Au lieu d’attendre d’avoir des enfants, à 10-11 ans malades, il faut anticiper, prévenir, en informant et en formant les parents, de manière à éviter des situations de troubles. De la même manière qu’une femme qui est enceinte, va essayer de se renseigner pour savoir ce qu’il faut éviter pour ne pas compromettre sa grossesse ou le développement de son foetus ; donc elle doit, au même titre que le papa quand l’enfant naît, s’informer.

 

Etes-vous en train de dire qu’être parents est un métier, il ne s’improvise pas, il s’apprend ?

Absolument. C’est vrai, qu’il y a le côté inné, lorsqu’on parle d’amour et d’affection, mais, il y a tout le reste. L’éducation de tous les jours, une fois que l’enfant est scolarisé, on est confronté à de nouveaux problèmes. Dès le primaire, les difficultés peuvent surgir. Donc, si on n’est pas outillé, si on n’a pas les renseignements nécessaires, on risque de se perdre. D’où l’intérêt encore une fois de l’apprentisage.

 

Vous avez évoqué certains troubles chez l’enfant, quels sont les problèmes qui sont fréquent ches les enfants marocains ?

Il y a deux choses qu’on retrouve beaucoup. La dépression est très fréquente chez les enfants en bas âge. Nous avons beaucoup d’enfants de 6-7 ans, qui font des dépressions niées et déniées (masquées). Ce sont malheuresuement des enfants tristes, dépressifs, mais on ne le remarque pas forcèment. Ensuite, il y a des problèmes scolaires qui reviennent également très souvent dans les consultations. D’ailleurs, je vais démarrer au mois de mars  une autre formation qui s’adresse aux enseignants pour les aider à déceler ce genre de problèmes chez l’enfant et surtout les former à trouver des solutions. Car parfois, il suffit d’un petit déclic pour aider l’enfant.

 

Vous démarrez la première formation dans quelques jours, est-ce que le concept a trouvé un écho favorable auprès des parents ? Et quels types de profils s’y intéressent ?

Nous avons reçu beaucoup de demandes, mais pour que la formation soit intéressante, on préfère travailler en petits groupes. Ce qui est surprenant, c’est qu’en plus des parents, nous avons été sollicités par beaucoup de professionnels tels que des coachs qui travaillent avec les enfants et les adultes, des journalistes, ….

 

Un dernier mot pour conclure ?

C’est une formation globale, qui est échelonnée sur plusieurs mois par tranche d’âge. Cela veut dire qu’il faut faire l’ensemble de la formation pour être en mesure de comprendre le fonctionnement de l’enfant dans sa globalité.

Si on a un enfant qui a 7 ans par exemple, il faut absolument passer par l’étape des 0-3 ans. Car si on ne comprend pas ce qui se passe dans les premiers mois d’une vie, c’est très difficile de comprendre la suite. L’idéal serait donc, de faire au moins la première formation qui est la plus basique.

Entretien réalisé par Leila Ouazry

Santé : Une association pour un mode de vie sain

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Le champ associatif marocain s’est renforcé par la naissance d’une nouvelle association qui regroupe d’éminents experts et cadres dans les domaines de la santé, de la nutrition, de l’épidémiologie, de la statistique, de la socio-anthropologie, de l’enseignement, de la recherche scientifique, du juridique et de l’agro-industrie.

Ces experts ont pris l’initiative de créer  l’Association Marocaine de Promotion du Mode de Vie Sain et de Lutte contre l’Obésité, dénommée «AVieSaine», dont la mission principale est de soutenir et accompagner les efforts déployés par les instances gouvernementales, les institutions académiques et autres partenaires, pour promouvoir un mode de vie sain, prévenir la survenue de l’obésité et lutter contre ses conséquences désastreuses.

En effet, selon le Haut Commissariat au Plan, un tiers (32,9%) des Marocains sont affectés par le surpoids (pré-obésité) et 17,9% présentent une obésité sévère morbide qui serait responsable de plusieurs maladies chroniques tels que le diabète, l’hypertension artérielle, le cancer…etc.

L’Association «AVieSaine» a organisé récemment son premier séminaire-atelier pour définir les grandes orientations stratégiques de lutte contre cette problématique de santé publique.

A ce titre, la stratégie prônée par l’Association «AVieSaine» vise entre autres, à s’impliquer dans les efforts de prévention et de lutte contre l’obésité et ses conséquences et ce, dans un cadre de partenariat efficient et dans un esprit d’interactivité et de complémentarité intersectorielles.

Cette jeune Association est donc ouverte à toute collaboration avec les partenaires et potentialités nationales et internationales pour jouer pleinement son rôle d’association citoyenne.

 

LNT

Sous l’égide du British Council : L’habilitation de la Femme arabe dans la vie publique

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Les évolutions qu’a connue la zone MENA notamment au Maroc, en Tunisie, en Egypte et en Libye se sont traduites par la promotion des droits et du rôle de la femme dans des sociétés plus démocratiques. Dans ce contetxte et sous le thème «Habilitation des femmes, partage et apprentissage » le British Council au Maroc a organisé du 13 au 15 janvier 2014 des journées de réflexion et d’étude ayant pour but de déterminer tous les obstacles empêchant la femme d’être active dans la vie publique. Cet événement a aussi été l’occasion d’exposer les stratégies à mettre en place afin de relever le défi et assurer le changement.

« Le projet de participation de la femme à la vie publique découle des changements qui ont bouleversé la région du Moyen-Orient. Ces derniers, bien qu’ils aient permis de mieux entendre la voix de la femme, ont représenté un défi qui est celui de construire des mécanismes pour faire émerger les questions de la femme, sa participation et ses droits au milieu de ce chaos. Le Fonds de partenariat arabe, soutenu par le «Foreign and Common Wealth Office» et le Département pour le développement international, a soutenu l’initiative du British Council visant à répondre à ce besoin » explique Mme Tamara Alkhas, Responsable régional des programmes communautaires de British Council.

Durant cette rencontre, prés de 40 représentantes de la société civile venant du Maroc, Tunisie, Egypte et de la Libye se sont réunies à Casablanca afin de partager leur expertise ainsi qu’acquérir de nouvelles stratégies qui peuvent leur permettre d’appliquer leurs conclusions à leurs contextes locaux.

Les participations tournaient autour des obstacles auxquels se heurte la femme dans la vie publique, accroitre la participation de cette dernière dans le processus politique, améliorer la confiance en soi pour conclure avec la façon dont la participation de la femme dans les processus politiques est perçue par la société.

«Les études montrent que la femme dans le monde arabe reste absente de la vie publique. Elle représente plus que 50 % de la population et c’est elle qui éduque les générations futures. Il faut les soutenir car introduire la femme dans la vie publique peut mener à bien l’économie des pays arabes. Le Maroc est sur la bonne voie et je salue les progrès qu’a connus le pays grâce à la volonté du Roi Mohamed VI que ce soit pour la réforme de la Moudawana ou avoir donné l’occasion à la femme de s’investir dans tous les domaines.» a notamment declare lors de ce forum  M. Clive Alderton, Ambassadeur du Royaume-Uni au Maroc.

Pour aider les participantes dans leurs conclusions, elles ont bénéficié du soutien de l’INTRAC, centre de formation et de recherche pour les ONG internationales, qui fournit des services de formation, conseil et de recherches. Le centre a aidé ces femmes à mettre en place leurs propres plans d’activités et de recherches.

Hajar Hamri

Nouvelle année Judiciaire : Les souhaits de Mustapha Fares

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Le coup d’envoi de la nouvelle année judiciaire a été donné ce mardi 21 janvier par la présidence de la Cour de Cassation. Rassurant, le premier Président de cette juridiction, Mustapha Fares, a affirmé à cette occasion que l’année 2013 a constitué une étape importante en matière d’adoption des mécanismes de la gouvernance institutionnelle dans le grand espoir d’aller de l’avant sur une base solide.

Dans une allocution prononcée devant un parterre de magistrats, le patron de la haute juridiction du Royaume a assuré que le bilan 2013 de la Cour, au regard des objectifs tracés et des opportunités offertes, augure d’une confiance optimiste en l’avenir.

Et d’expliquer que les contours de ces avancées s’articulent autour de la modernisation, la gouvernance judiciaire, la mise en place du site électronique du ministère de la justice, le projet du portail électronique de l’acte de justice à distance, ainsi que le projet d’une base de données juridiques et judiciaires.

Et concernant les axes stratégiques, il a précisé qu’il s’agit de redynamiser le droit d’accès à la justice, le droit à l’information, soulignant que ces axes stratégiques mettent l’accent sur la consécration des mécanismes de communication, l’ouverture tant au niveau national qu’international sur les acteurs du secteur de la justice, sur la société civile, la diplomatie judiciaire.

Pour rappel, l’ouverture de la nouvelle année judiciaire intervient dans le sillage de la mise en œuvre des dispositions juridiques contenues dans la nouvelle constitution et de l’accélération de la cadence d’exécution des grands chantiers de réforme qui vise à consacrer l’Etat de Droit et des institutions, dans le cadre de la citoyenneté, de la dignité, de l’unité et de la souveraineté.

Par la même occasion, il a été procédé à la promotion des différentes activités juridiques, culturelles et administratives de l’institution durant l’année judiciaire écoulée, ainsi que les efforts déployés pour la consécration des outils de bonne gouvernance en matière de justice.

De même, ont été évoqués, l’évaluation objective du degré d’efficacité et du niveau de rendement des services juridiques et la mise en valeur des objectifs stratégiques et des projets futurs visant à consacrer l’approche de la Cour de Cassation proche du citoyen et à son service.

La réforme est-elle sur la bonne voie pour autant ? Rien ne l’augure pour le moment tant que les professionnels de la Justice n’arrivent toujours pas à accorder leurs violons à l’heure notamment d’une réforme se voulant celle de la dernière chance… !

H.Z

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La prédominance du pénal ! 

Ainsi, les six chambres pénales que comprend cette Cour ont statué sur plus de 29.442 affaires en 2012. C’est la Chambre pénale qui se taille la part du lion avec 16.901 dossiers, soit 57,40% du total. Ce qui a contraint la Cour à créer davantage de sections à la Chambre pénale. Mieux, le président de la Cour parle d’un record au niveau du traitement des affaires. Ainsi,  24.129 dossiers ont été étudiés en moins d’une année, soit près de 82%. Les juridictions inférieures connaissent la même tendance, à savoir la prédominance du pénal ; 68% des affaires jugées en appel concernent le pénal, avec presque la même proportion pour la première instance.

 

Affaire Fadma : Plus jamais cela !

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La maltraitance des enfants, le travail des mineurs, le phénomène des petites bonnes,… qui dénotent du non respect des droits des enfants dans notre pays est toujours d’actualité. Il ne se passe pas un jour sans que la presse ne relate un incident ici ou là. Dans un contexte où l’impunité est très courante, des personnes font fi de la loi sans la moindre gêne.

Il y a 11 mois, en mars 2013, la petite Fadma, 14 ans, a perdu la vie à Agadir, suite à la maltraitance de ses « employeurs » qui l’exploitaient, depuis près de 3 ans.

Cet homicide, qui a ému l’opinion publique, atteste de «l’ampleur de la pratique de la traite humaine, dont sont victimes des milliers de « petites bonnes » dans notre pays.», dit-on au Collectif « Pour l’éradication du travail des petites bonnes »

Deux associations d’utilité publique, se sont constitué « partie civile » et trois avocat(e)s du barreau d’Agadir se sont porté(e)s volontaires porter l’affaire devant la Justice. C’est hier jeudi 23 Janvier 2014, qu’a eu lieu une quatrième audience au tribunal de 1ère instance d’Agadir.

Le Collectif « Pour l’éradication du travail des petites bonnes » lance un appel aux acteurs sociaux à se mobiliser pour que justice soit faite et pour dénoncer la duplicité qui permet la perpétuation de telles pratiques inhumaines.

Le collectif appelle égaement le Gouvernement et les instances nationales et locales élues pour faire de la politique de protection  des filles mineures contre le travail une priorité de leur politique et de leurs différents plans d’action.

LO


Agenda : Le BoulevarDoc récompense les meilleurs vidéo-clips

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Dans la continuité du cycle du documentaire musical dont la dernière édition s’est tenue en 2010, le BoulevarDoc propose des projections de documentaires musicaux, ateliers d’écriture et de réalisation de vidéo-clips, et un Music Vidéo Contest, concours pour le titre du meilleur vidéo-clip.

L’appel à candidature est ouvert aux auteurs/réalisateurs de vidéo-clips produits entre 2010 et 2013. Un jury composé de professionnels de la musique et de l’image procédera à la présélection des dix meilleures vidéos envoyées par les participants pour le concours final.

Les auteurs des dix vidéo-clips présélectionnés pour le Music Vidéo Contest seront admis d’office à l’atelier de formation en vidéo-clip organisé par le festival au mois d’avril. Leurs vidéos seront, par ailleurs, projetées en première partie des films documentaires musicaux, programmés au Boulevar- Doc 2014.

Deux prix seront décernés au terme des votes finaux, un prix Jury et un prix Public, d’une valeur de 10.000 chacun Dhs.

Candidatures à envoyer par mail à l’adresse suivante : boulevardoc@gmail.com

Dernier délai d’envoi du dossier de candidature vendredi 28 février à minuit

Le centre d’oncologie Al Azhar classé parmi les 1ers de l’Afrique du Nord

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Le centre d’oncologie Al Azhar de Rabat est désormais l’un des centres les plus évolués technologiquement au Maroc. Classé actuellement parmi les 1ers centres de l’Afrique du Nord, il est désormais l’équivalent des centres européens et américains.

Notons que pour 2014, le centre vient de se doter de deux accélérateurs de pointe pour le traitement des cancers, notamment du sein, des poumons et surtout de la prostate, ainsi que des autres types de cancers avec une efficacité thérapeutique et une précision qui dépassent dans certains cas la chirurgie.

Un institut du sein, disposant d’un plateau technique de haut niveau, vient de voir le jour en janvier 2014, au niveau du centre oncologie Al Azhar.

Aujourd’hui, le centre compte certains des meilleurs physiciens, radiologues et autres techniciens dans le domaine de la cancérologie. Une équipe formée en continu grâce aux partenariats du centre avec les instituts Sainte Catherine d’Avignon et Curie de Paris.

Le centre d’oncologie Al Azhar dispose aussi d’un parc de machines à la pointe de la technologie, dont l’incontournable PET SCAN, un outil qui permet d’évaluer l’évolution du cancer ou encore de le repérer. Il s’agit d’un autre système d’imagerie plus récent, qui permet de réaliser des images de l’intérieur du corps de façon très ciblée et précise. Il utilise la tomographie par émission de positons (TEP) qui est une technique d’imagerie médicale de médecine nucléaire. Il est utilisé principalement pour la prise en charge et le suivi des cancers du poumon, du sein, du côlon et du rectum, des cancers ORL (oto-rhino-laryngologie), des mélanomes, des lymphomes, des cancers de l’ovaire, de l’utérus, de l’œsophage et de l’estomac.

La clinique Al Azhar de Rabat est dotée de techniques de radiothérapie, de chimiothérapie et de chirurgie du cancer. Elle met aussi à la disposition de ses patients des traitements par irathérapie pour les cancers thyroïdiens, la curiethérapie souvent utilisée pour traiter les cancers du col de l’utérus, ainsi qu’un système d’imagerie diversifié au complet.

Le centre d’oncologie Al Azhar dispose de 140 employés, dont 20 médecins, pour plus de 1000 nouveaux malades accueillis chaque année, venant de tout le Maroc, mais aussi du reste de l’Afrique, notamment du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de l’Algérie, de la Tunisie, de la Lybie et surtout de la Mauritanie.

Casablanca : Un ingénieur à la présidence de l’UIC

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président UIC

Nouveau tournant dans la vie de l’Université Internationale de Casablanca : M. Antonio Maceda, président de l’UIC, a été nommé Vice-Président Opérations de Laureate Europe. Pendant ces dernières années M .Maceda a créé et dirigé l’Université Internationale de Casablanca. « Antonio a réalisé avec succès les étapes initiales de ce projet : ouvrir une nouvelle université autorisée par l’Etat, obtenir l’accréditation des filières, commencer le chantier du nouveau campus et diplômer la première promotion de lauréats » souligne Miguel Carmelo, Vice-Président pour la zone Europe de Laureate International Universities. Aujourd’hui, 4 ans après, l’UIC est devenue la 1ère université complètement privée du Maroc, et une institution de référence dans l’enseignement supérieur privé. Dans ses nouvelles responsabilités, M. Maceda apportera son soutien aux pays de la zone, en développant de nouveaux programmes, opportunités et synergies au niveau européen et méditerranéen pour toutes les institutions du réseau Laureate* (16 au total). M Maceda continuera d’être très impliqué dans des projets stratégiques pour l’Université Internationale de Casablanca et à siéger à son conseil d’administration.

 

C’est M. Haris Hassabis qui succède à M. Maceda en tant que Président de l’Université Internationale de Casablanca. Fort d’un parcours académique et professionnel très international, M. Hassabis a rejoint Laureate en 2008, en tant que directeur général du Cyprus College à Chypre qu’il a transformé en European University of Cyprus ; cette université est aujourd’hui leader de l’enseignement supérieur privé du pays (4 500 étudiants). Il a ensuite dirigé les opérations de la région Laureate Europe avec une attention particulière à la Istanbul Bilgi University (plus de 14 000 étudiants), où il a accéléré l’innovation, augmenté le classement de Bilgi auprès des étudiants et optimisé les opérations. M. Hassabis est diplômé en Génie Civil de l’Imperial College of London, titulaire d’un Master en Engineering Management de Cornell University aux Usa et finalise un Doctorat en Leadership Management de Walden University aux USA. « L’Université Internationale de Casablanca entame une 2ème grande étape de son expansion avec l’arrivée du nouveau Campus de Bouskoura dont l’ouverture est prévue pour septembre 2014. L’arrivée de M. Hassabis, qui a acquis une grande expérience dans la gestion universitaire, va permettre de faire rayonner l’UIC au Maroc et dans toute l’Afrique francophone », commente M. Maceda.

« Je suis fier de rejoindre l’Université Internationale de Casablanca et continuer à développer ce modèle innovant d’université pluridisciplinaire privée entouré d’une équipe performante et solidaire. Notre université est centrée sur l’excellence académique, la qualité de l’expérience estudiantine et la préparation à l’insertion professionnelle de nos lauréats. Nous sommes tous animés à l’UIC par une approche « student-centric », pour contribuer ainsi au développement de ressources humaines qualifiées pour le Royaume » déclare M. Hassabis.

Affaire Fadma, 20 ans de réclusion pour l’employeur

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Le juge a rendu son verdict, jeudi 23 janvier 2014,  dans l’affaire de la petite femme, décédée en mars 2013. Employée comme une petite bonne, Fadma n’avait que 14 ans lorsqu’elle a succombé à ses blessures, à cause de la  maltraitance de son employeur. La chambre criminelle de la Cour d’appel d’Agadir a requis la peine maximale pour l’accusée. Une peine qui a été accueillie avec grande satisfaction par la société civile et les parents de la défunte, même si pour ces derniers, rien au monde ne pourra soulager leur douleur.

Si l’on devait encore rappeler le lourd tribut que coûte le phénomène du travail des mineurs, dont celui des petites bonnes, on dira tout simplement qu’en attendant que la législation en vigueur soit appliquée, la société civile doit rester sur ses gardes pour dénoncer des situations irrégulières. Les drames causés par le phénomène des petites bonnes sont trop nombreux. Maltraitance, enfance volée,  exploitation sexuelle, traite humaine, fille-mère, fugues, enfants de la rue…. les maux sont tellement nombreux qu’il nous importe à tous de militer pour la promotion des droits des enfants.

Le Collectif « Pour l’éradication du travail des petites bonnes », qui s’est réjoui d’un tel verdict, entend poursuivre le combat. Il perpétue son appel au Gouvernement et aux instances nationales et locales élues pour faire de la protection des filles mineures contre le travail un impératif de leurs plans d’action.

LO

Addoha parraine le jardin zoologique de Rabat

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Le Groupe Addoha, dans le cadre de ses actions citoyennes et de préservation de la faune, a conclu une convention de parrainage avec le Jardin Zoologique de Rabat. A travers ce partenariat, le Groupe va apporter un soutien financier au label «Silver Atlas Lion», relevant du Programme de conservation des espèces sauvages. Pour rappel, le Groupe s’est associé à cet ambitieux programme dès son lancement l’année dernière, lors de l’ouverture au public du Parc Zoologique de Rabat après rénovation.

Le parrainage du Groupe Addoha concerne particulièrement une espèce qui constitue l’un des symboles du Royaume, le Lion de l’Atlas, qui a disparu de son milieu naturel depuis des décennies. De cette espèce, seuls 22 individus vivent actuellement au zoo de la capitale économique.

Cette action cadre avec le positionnement d’Addoha en tant qu’entreprise citoyenne. Outre la création de sa Fondation en 2011, le Groupe œuvre à renforcer son action en matière de préservation de l’environnement à travers l’équipement de ses différents programmes immobiliers en installations énergétiques écologiques et la mise en place d’une multitude d’espaces verts.

LNT

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